Rencontreen ligne : Passez du virtuel au réel grâce à nos conseils ! Dans la rencontre en ligne, il peut être difficile de passer d’une rencontre virtuelle au réel. C’est un cap à franchir et c’est Quoi qu’on en dise, on aura eu beau échanger durant de longs mois de nombreux mails, avoir communiqué ensuite par téléphone, quand vient le moment de la vraie rencontre charnelle, il y a un peu de stress. Et c’est normal parce que c’est là où se joue l’essentiel… Les neurosciences nous expliquent qu’à cet instant tout va très vite. En moins de sept secondes une sorte d’ordinateur personnel nous donne les données essentielles pour juger la personne physique qui est en face de nous. Quoi qu’on fasse, celui qui se trouve en face de nous, nous perce avec un regard laser. De plus, si la conversation laisse place à des silences, il suffit de moins de dix secondes pour qu’un malaise s’installe sauf si bien sûr il y a eu en amont cette fameuse attraction subtile. Donc il est important de savoir que ce que vous dites est presque moins important que ce que vous dégagez. Le problème c'est qu'il est impossible de contrôler cette partie de notre être... Comment savoir si la personne nous plaît vraiment ? Sur un site de rencontre on se choisit en fonction de critères finalement assez rationnels. Mais la vraie rencontre, celle qui permet d’envisager une histoire d’amour, ne répond pas à des critères concrets. Si en théorie vous êtes faits pour être ensemble, en pratique, la magie ne se passera peut-être pas. C’est tout l’enjeu d’un premier vrai rendez-vous tester l’alchimie. Evidemment, lors de ce premier rendez-vous on aura encore tendance à vouloir cocher les bonnes cases. Par exemple, on se dit il ressemble assez à sa photo, d’accord ; elle est aussi drôle qu’elle l’avait annoncé, d’accord ; elle est plutôt sexy, d’accord ; il assure, d’accord… Mais en finale, il ne se passe pas le petit truc qui fait que… Oui, ce côté imprévisible de la rencontre réelle peut effrayer mais c’est aussi ce qui nous fait humains et qui rend ce moment tant attendu si excitant. D’ailleurs l’inverse est aussi vrai. Il a peut-être quelques kilos en plus que sur sa photo, elle est plus timide que ce qu’elle laissait entendre… Mais vous êtes sous le charme. disent qu’internet enlève une sorte de spontanéité mais je pense qu’il est quand même possible de se laisser surprendre. Alors laissez-vous une chance ! En revanche si la rencontre ne provoque rien en vous, il ne faut pas se sentir de dire à celui ou celle qui est en face que ça ne le fait pas ! » Votre interlocuteur sera peut-être déçu mais vous éviterez de vous engager dans une relation qui n’ira pas très loin. Et bien sûr, vous pouvez aussi vous laisser séduire car après tout, ce sera toujours une expérience. Brigitte Lahaie
Passerdu virtuelle au réel , sa serait merveilleux . 638 likes · 1 talking about this. Creation de la page : 25/09/2015 Creation de la page : 25/09/2015 Jump to
La réalité virtuelle a déjà prouvé ces vertus thérapeutiques sur le cerveau humain. Toutefois, des craintes subsistent et certains experts s’interrogent se demandent si cette technologie peut avoir des effets négatifs sur le cerveau humain. L’idée d’évoluer dans un univers alternatif fait autant rêver qu’elle suscite des craintes. Les effets de la réalité virtuelle sur le cerveau humain sont encore peu connus, la technologie étant encore trop jeune et trop peu installée pour définir avec précisions ses conséquences sur la psychologie humaine, à court et à long terme. Il a été démontré que la réalité virtuelle était en mesure de traiter certaines afflictions mentales, recréant des connexions neurologiques et cognitives chez des patients atteints d’Alzheimer et de Parkinson. Les cinq plus grandes craintes autour de la réalité virtuellePsychologie sociale – Ethique et MoralDésensibilisation de l’individuProtection de la vie privéeManipulation médiatiqueLes effets cognitifsConclusion La VR a donc des vertus bénéfiques sur la psychologie humaine. Mais l’inverse est-il possible ? Cette question alimente les craintes de certains spécialistes. Isolement, désensibilisation, dépression sont tant de maux qu’évoquent les détracteurs de cette technologie d’avenir. Faut-il s’inquiéter ? Nous allons tenter de répondre à ces questions. Psychologie sociale – Ethique et Moral Dans les années 60, le psychologue américain Stanley Milgram a prouvé que notre environnement avait une puissante influence sur notre comportement au court de ce qu’on appelle sobrement L’expérience de Milgram ». Il a demandé à un groupe de volontaires d’administrer des chocs électriques à d’autres sujets anonymes, incarnés par des comédiens. Ces derniers réagissaient à ces chocs électriques factices de manière réaliste, mes les volontaires ne cessaient pourtant pas l’expérience, en dépit des cris de douleurs des comédiens. Cette expérience mis en lumière que les comportements pouvaient être complètement déshumanisés, lorsqu’ils obéissaient à une autorité définie. D’autres expériences comme l’expérience de Stanford » sont depuis venues confirmer cette théorie. On peut aisément établir un parallèle avec la réalité virtuelle. L’expérience faisant office d’autorité, car elle obéit à des règles immuables, définies par le ou les développeurs. En d’autres termes, si une expérience VR mettait en scène l’esclavage ou tout autre acte condamnables, l’utilisateur n’aurait d’autre choix que de se plier à cette dernière et pourrait inconsciemment justifier ses choix par l’obéissance à l’autorité. Il n’est pas question d’adhésion ici, mais d’obéissance aveugle. L’usager conserve son libre arbitre et sa conscience d’être dans un univers alternatif. Mais le fait de pouvoir agir librement sans qu’il n’y ait de conséquences, comme par exemple dans Grand Theft Auto, pourrait désensibiliser l’utilisateur des questions morales et éthiques dans le monde réel. C’est tout du moins l’une des craintes que suscite la VR. Désensibilisation de l’individu La désensibilisation implique que l’usager n’est plus affecté par des actes de violence. En découle une absence d’empathie, de compassion et d’émotion. Parfois, dans la vie réelle, la désensibilisation peut s’avérer positive. La VRMI Virtual Reality Medical Institute utilise actuellement la réalité virtuelle pour éliminer graduellement la peur de l’avion chez les personnes atteintes de cette phobie. D’autres phobies peuvent également être traitées par la VR, en exposant virtuellement les individus à ce qui les terrifie, afin de les désensibiliser. Mais la VRMI travaille aussi sur un projet qui pourrait être inquiétant un projet qui pourrait préparer les soldats au combat » en les envoyant virtuellement dans des scènes de combats. A terme, ce genre d’application pourrait mener les soldats à ne plus répondre émotionnellement à l’idée de commettre des actes de violence. La question morale qui accompagne la désensibilisation par la réalité virtuelle dépend de l’objet auquel on cherche à désensibiliser l’usager. La possibilité de dominer et maîtriser ses craintes profondes peut se révéler d’une grande aide pour l’humanité. On doute qu’apprendre à tuer de sang-froid soit aussi bénéfique. Les réactions émotionnelles sont ce qui définit l’être humain. Dans un contexte où les FPS Jeux de tir à la première personne prendront certainement une place conséquente dans les bibliothèques VR, la désensibilisation des utilisateurs est une question cruciale. Protection de la vie privée Dans un futur proche, les expériences en réalité virtuelle devraient être personnalisées pour chaque individu. Pour ce faire, l’utilisateur devra divulguer un certain nombre d’informations ce qui lui cause des montées d’adrénaline, ce qui lui fait peur, ce qui l’intéresse, etc. Les technologies d’Eye-tracking devraient grandement participer à la collecte d’information, probablement pour des usages marketing, car elles permettraient de définir avec précision les éléments qui retiennent l’attention individuelle. Les questions autour de la collecte de données personnelles et la protection de la vie privée sont aujourd’hui au cœur des débats autour des nouvelles technologies. La VR n’échappe pas à ce phénomène. Oculus Rift, qui rappelons-le, appartient à Facebook, n’a pas caché sa volonté de collecter les données des utilisateurs adresse e-mail, centres d’intérêt, date de naissance, adresse, transactions, sites visités, applications utilisées, etc. Les casques de réalité virtuelle font appel à des technologies de capture de mouvement du corps, de la tête et des yeux oculométrie. Ils peuvent donc enregistrer nos comportements, et savoir quel élément en particulier a retenu l’attention de l’utilisateur au cours de son expérience. Ces données, au-delà des pirates informatiques, vont fortement intéresser les publicitaires en vue de proposer aux utilisateurs de la VR du contenu de plus en plus ciblé. Manipulation médiatique L’Homme contemporain est assailli de toutes parts par des messages médiatiques. Cette agression publicitaire à lieu partout quand on allume la radio, quand on allume la télévision, quand on prend les transports en commun, quand on se promène dans la rue, quand on navigue sur internet, quand on se promène sur les réseaux sociaux, quand on envoie un mail, etc. Il est aujourd’hui impossible d’échapper au martelage médiatique. Nous vivons dans un monde fait de placement de produit et d’intégration de marques, au point que ces derniers deviennent pratiquement subliminaux. Ce n’est pas une critique, c’est un fait. La réalité virtuelle et la réalité augmentée devraient constituer le média de demain pour les agences de publicité. Non seulement ces technologies pourront rassembler des données comportementales précieuses sur les utilisateurs, mais elles pourront surtout permettre une communication encore plus engageante pour les annonceurs. Les meilleurs contenus publicitaires sont interactifs et permettent un haut taux d’identification. La réalité virtuelle, immersive par essence est donc toute désignée pour distiller des messages médiatiques, rendant ces derniers encore intrusifs encore. Les effets cognitifs Certains spécialistes évoquent la possibilité que la réalité virtuelle finisse par altérer notre perception de la réalité, diminuant à la fois nos capacités physiques et sociales. D’autres affirment qu’elle pourrait, au contraire, améliorer ces deux compétences, si utilisée avec les expériences adaptées. Par ailleurs, l’individu n’a pas attendu la réalité virtuelle pour limiter ses activités physiques ou ses relations sociales. Mais il y a tout de même quelques questions cognitives à prendre en compte. Premièrement, l’une des théories dominantes des neurosciences veut que la perception de la réalité soit générée par le cerveau lors de sa tentative d’interprétation des informations véhiculées par les sens humains. Il est impossible aujourd’hui de prédire avec exactitude les conséquences qu’aura sur le long terme cette réinterprétation biologique de la réalité virtuelle. Deuxièmement, des études américaines ont montré que les personnes âgées sont davantage sujettes à la dépression, car elles ont moins d’interactions sociales. Les interactions physiques et non à distance participent à maintenir la santé mentale. On peut donc se demander si la communication interpersonnelle en réalité virtuelle aura des conséquences sur la santé mentale de ses utilisateurs. Conclusion La réalité virtuelle est en voie de démocratisation et on peut sans risque prédire qu’elle risque de changer notre façon de voir le monde. Fantasmée depuis des siècles par les plus illustres intellectuels, elle est aujourd’hui à portée de main pour le grand public. Cette technologie, qui trompe le cerveau humain pour le plonger dans une réalité alternative peut susciter des craintes. Historiquement, on peut affirmer que toutes les technologies sont passées par cette étape avant de s’installer. Ce qui est étrange dérange. Pour le moment, rien ne prouve que la réalité virtuelle soit cause de dépression ou de désordre mental. Aucune affirmation n’est donc possible, seulement des conjectures. Ces effets positifs ont néanmoins déjà été prouvés, mais nous ne sommes pas à l’abri de mauvaises surprises.
Unepartie de la team Kotplanet s’est rendue au salon virtuel et en voici les témoignages. Le témoignage d’Amandine.S : « Je me demandais vraiment à quoi pouvait ressembler un salon virtuel et j’ai été agréablement surprise. Le salon est très bien réalisé et bien structuré. Quand on entre dans le salon, on peut directement voir ce qui nous intéresse

Et si un jour on te proposait de passer du virtuel au réel ? Comme ta satisfaction est notre priorité, on aurait besoin d’en savoir plus sur tes envies ! réponse obligatoireQuestion 1Rendez-vous pris ! Après avoir vu Maud de face, de dos, de profil, presque habillée, en lingerie, nue... tu vas la rencontrer ! Classe les propositions suivantes de la plus excitante priorité 1 a celle qui t’intéresse le moins priorité 5. Bien entendu, tout est réalisable ChoixPrioritéEn lingerie, bas et talons aiguilles sous son manteau, Maud sonne a ta porteTu embarques Maud pour un trajet en voiture... attache bien ta ceinture car le trajet va être chaudSéance d’essayage de lingerie dans un grand magasin. Il te faudra passer dans la cabine pour donner ton avisRendez-vous dans un Hammam dont une salle aura été privatisée pour l’occasion. Jacuzzi, hammam, massage au programmeS’enfermer dans une salle de cinéma, s’installer dans les places au fond de la salle et s’amuser discrètement réponse obligatoireQuestion 2Une femme qui se caresse pendant le rapport, tu trouves ça...Très excitant à condition qu’elle ne m’oublie pasDémotivant réponse obligatoireQuestion 3Lors d’une fellation, te laisser aller dans la bouche de ta partenaire, ça...T’excite, tu adoresTe met mal à l’aise réponse obligatoireQuestion 4Ta partenaire aimerait que tu la pénètres par derrière... tu fais quoi ?Bien sûr, j’y vais. Plus étroit, différent, ça me plait !Je refuse, je n’aime pas cette pratiqueQuestion 5Une dernière question s’impose. Veux-tu passer du virtuel ou réel ?Vous aussi, créez votre questionnaire en ligne !C'est facile et gratuit. C'est parti !

Lui34 pas marié mais 2 enfants egalement nous 300 km nous separent et nous nous rencontrons lundi. j'ai hates car je suis follement amoureuse mais j'ai peur qu'il soit decu J-9 ». J-8 ». J-7 ». Estelle, 14 ans, actualise chaque jour le compte à rebours sur son compte Twitter. Dans sept jours et six nuits, la Jurassienne va passer du virtuel au réel » avec Salomé, qui habite la région parisienne. Depuis près de deux mois, il ne se passe pas un jour sans que les deux ados ne se parlent, échangent des vidéos, des photos, des textos. Elles sont devenues amies sur Internet et devant le Grand Rex à Paris, le 12 octobre prochain, elles vont se rencontrer, enfin. Estelle a demandé à sa mère, qui l’accompagne et comprend à peu près », de filmer l’instant où les deux vont se reconnaître et sans doute courir l’une vers l’autre pour se serrer dans les bras très fort La suite après la publicité On va se voir et ça va être génial. On va passer un moment ensemble, sans qu’il y ait l’écran entre nous. » Du virtuel au réel » sur YouTube C’est en interviewant des membres du groupe Facebook Le virtuel ? La meilleure chose qui nous soit arrivé » que des ados m’ont pour la première fois parlé de ce moment de bascule celui du passage d’une relation virtuelle à une relation de chair et d’os. Vidéo postée sur YouTube, du virtuel au réel » - Capture d’écran Ils habitent à des kilomètres les uns des autres, ils apprennent à se connaître pendant des mois devant leurs écrans, ils se confient, s’adorent, deviennent parfois meilleurs amis voire un peu plus et, un jour, ils se voient enfin IRL » in real life », dans la vraie vie. Ils ont une expression pour désigner cette étape ils disent tout simplement qu’ils passent du virtuel au réel ».La suite après la publicité Beaucoup documentent cet instant en le filmant et en le partageant sur Internet, sur une bande-son tendre et sentimentale. Une manière de conserver une trace de ce souvenir, mais aussi de marquer leur appartenance à une communauté avec ses gestes et postures, quasi formatées. Pouvoir se toucher » Il suffit de taper du virtuel au réel » dans la barre de recherche de YouTube pour s’en faire une idée. Les images capturées se ressemblent les ados courent puis tourbillonnent, collés l’un contre l’autre, comme dans une scène émotion d’un film américain. Cela correspond sans doute à une sorte d’imaginaire collectif des retrouvailles », analyse Anne Cordier, chercheuse en Sciences de l’information et de la communication et auteure de Grandir connectés » C'amp;F éd., 2015, qui a observé le phénomène au cours de ses entretiens de recherche avec des ados. Les jeunes interrogés témoignent tous d’un moment de joie intense. Pouvoir se toucher, se faire des câlins », livre Jhanis, 17 ans, qui pointe le paradoxe de ces rencontres La suite après la publicité Même si on ne s’est jamais vu, c’est comme si on se connaissait depuis toujours, à force d’échanger sur Internet. » Pleurer de bonheur » On ressent toutes les émotions du monde », se souvient Lilou lilou_gasset, bientôt 15 ans, qui vit en Corse-du-Sud Quand on est dans ses bras, c’est magnifique, c’est magique. On a presque envie de pleurer de bonheur. » Le 28 avril 2016, à Nice, elle a vu pour la première fois sa meilleure amie, Justine, une niçoise de 16 ans, à l’occasion d’un concert de Louane. La sœur de Lilou a filmé cet instant La suite après la publicité On l’a publié sur Twitter car beaucoup de gens voulaient savoir comment ça s’était passé. » Après Nice en avril, les filles se sont revues en août et se retrouveront bientôt pendant les vacances de la Toussaint. A chaque fois, elles récoltent un maximum de souvenirs de ces moments, si bien qu’il n’y a plus de place sur l’ordinateur et le téléphone de Lilou J’ai trop de photos et de vidéos avec elle. » Cette putain de distance » Lilou et Justine s’appellent tous les jours Il y a toujours une partie d’elle avec moi », dit la première. C’est une amitié fusionnelle, si typique de l’adolescence, à base de sans elle, je ne sais pas ce que je ferais ». Le virtuel » la vidéo de Justine qui parle de Lilou Pour raconter leur histoire virtuelle/réelle, Justine a publié sur sa chaîne YouTube cette vidéo, dans laquelle il est question de virtuel et de cette amitié si forte malgré cette putain de distance qui fait du mal ».La suite après la publicité Papa, maman, je veux aller rencontrer à l’autre bout de la terre cette personne avec qui je parle depuis des mois derrière un écran. » Double vie Les jeunes interrogés, tous très actifs sur les réseaux sociaux, font bien le distinguo entre le virtuel, ce qui se passe derrière un écran », et le réel. Ils nomment ces deux dimensions, sans pour autant les opposer. Le virtuel, c’est un espace à part », témoigne Jhanis, en première année d’une école de cinéma. Comme si c’était un deuxième monde de sociabilité, comme si j’avais deux groupes d’amis. » Ceux de son quotidien et ceux qu’elle retrouve le plus souvent le soir, depuis son portable ou son ordi. Ils me font me sentir moins seule... Et ce n’est pas qu’une impression puisque ce sont de vrais gens. » Jhanis a rencontré comme cela Sybille, sa meilleure amie, qui vit à trois heures de car de chez elle et avec qui c’est super fusionnel » – elles se voient environ une fois par suite après la publicité Un autre espace de sociabilité Les jeunes organisent et structurent une sociabilité à travers les réseaux, qui échappe souvent au cercle familial, mais fait partie intégrante de leur monde », observe Anne Cordier. C’est pour eux un espace de sociabilité et d’exploration du monde différent. Mais il n’y a pas de confusion entre le réel et le virtuel. » Parfois, ces relations permettent d’enrichir des univers personnels, ou d’augmenter l’univers social personnel. Les amitiés peuvent, par exemple, naître d’une passion commune Lilou avait ainsi rencontré une copine sur Instagram, parce qu’on faisait toutes les deux de l’équitation ». Chloé et Monica se sont abordées car elles aiment toutes deux une série, puis se sont trouvées plein de points communs ». Elles sont devenues meilleures amies quelques mois après en décembre dernier. Chloé, 15 ans, en première STMG sciences et technologies du management et de la gestion, explique qu’il est pour sa part plus aisé de lier d’amitié sur Internet Avec le virtuel, je suis plus moi même, je me dévoile plus que dans la vie. Quand on n’a pas la personne en face de nous, on a moins peur de se confier, d’être jugée. » Lilou, plutôt réservée, partage le même point de vue La suite après la publicité Si j’avais rencontré Justine dans la vie réelle, on ne serait pas aussi proche. Elle se dévoile plus par message. » T’as le cœur qui bat vite » Les ados expérimentent donc un autre espace de sociabilité, avec des registres de communication propre. Par moment, ils ont la possibilité de faire tomber le masque, en privé souvent », ajoute Anne Cordier. Ceux que j’ai interrogés témoignent aussi d’une appréhension de la rencontre physique, qui fait dire à la maîtresse de conférences qu’ils savent très bien faire la différence entre le virtuel et le réel. Les jours d’avant, t’as le cœur qui bat vite », dit Lilou. Beaucoup de personnes ont peur du passage du virtuel au réel », explique Estelle, 14 ans. Avec Salomé, qu’elle va rencontrer dans sept jours, elles se disent qu’il ne faut pas stresser On essaie d’en parler entre nous, pour se préparer. On a peur que la personne derrière l’écran n’ait pas la même personnalité en vrai. » Stress Certaines personnes, quand elles se voient en vrai, ne sont pas forcément aussi proches qu’elles l’avaient imaginé », justifie Chloé, de Béthune Pas-de-Calais, qui va s’envoler dans treize jours pour Nice afin de rencontrer Monica. La perspective est un peu stressante ».La suite après la publicité Elle actualise chaque jour son Twitter elle a démarré un compte à rebours à J-59 ». Monica et ses parents vont venir à l’aéroport ; elle ne savent pas encore si elles vont leur demander de filmer. Je me rend pas compte que dans moins de 3semaine je passe du virtuel au réel avec ma meilleure amie — J-14 L_Malice 28 septembre 2016 La maîtresse de conférences note que la décision de se rencontrer physiquement correspond le plus souvent à une intensification du lien ». Quand les jeunes deviennent proches, ils se disent qu’il faut passer à autre chose La suite après la publicité Ils ont conscience que la communication interpersonnelle réelle nécessite une épaisseur, du temps. Ils savent que l’enrichissement d’une rencontre demande un contact par les sens. » Un refuge » Jhanis, qui comptabilise entre cinq et dix virtuels/réels », parle de Twitter comme d’un refuge », où plein de gens super gentils sont là pour toi ». Un espace à l’abri des jugements, alors qu’on peut s’y heurter au lycée. Quentin et Aliénor, deux Toulousains que j’ai interviewés dans un précédent article, m’expliquaient la même chose. Quand je vais pas bien, je sais qu’ils sont là », formulait Aliénor. Ils disent tous que ce sont des relations qui leur procurent du bien », constate aussi dans ses entretiens la chercheuse Anne Cordier. On a tendance à stigmatiser et donner une caisse de résonance à tout ce qui est obscur mais on ne parle pas du plaisir que l’utilisation des réseaux sociaux leur procure, les découvertes culturelles permises, etc. » Partagersa vie entre le monde réel et le monde virtuel, c’est l’ambition de l’internet du futur avec le « metaverse » (ou métavers, en français). Le géant du web Facebook a annoncé
La réalité virtuelle a tout pour devenir le média de demain. Petit à petit, elle redéfinit nos catégories mentales, notre identité, nos sociétés, notre économie. Pourtant, il se pourrait bien déjà que de nouvelles technologies annoncent son chant du réalité virtuelle tient à un principe unique le monde réel n'est pas assez souple pour se plier à notre volonté. C'est pourquoi il est nécessaire d'en créer un double, derrière l'écran. Quelle que soit la puissance des interfaces les casques de réalité virtuelle, les télécommandes Wii, les gants haptiques, voire les connexions directes cerveau-machines, rien ne peut vraiment s'immiscer entre notre réalité et son différentes passerelles existent déjà, dans les deux sens. La réalité augmentée propose d'enrichir notre environnement quotidien par des données numériques. La réalité duale, au contraire, utilise des capteurs pour transmettre des données du monde réel vers l'espace numérique. La notion de monde miroir est une autre de ces passerelles. Dans ce cas, le monde virtuel est une copie, peut-être en temps réel, d'un lieu existant. Pour certains, l'avenir se situe d'ailleurs dans ces mondes miroirs, et ils envisagent une fusion future entre Google Earth et Second Life. Cependant, malgré toutes ces connexions, les deux univers restent séparés, et le réel semble toujours aussi résistant au changement. Que se passerait-il si le vrai monde se révélait, à son tour, aussi fluide que son reflet virtuel ?C'est le désir de réaliser cette souplesse qui guide bon nombre de chercheurs en nanotechnologie. Cette nouvelle discipline est, en quelque sorte, une sœur jumelle de la réalité virtuelle, comme l'explique Mark Pesce, le gourou de la réalité virtuelle, dans Magic Mirror Toutes deux transforment le monde en code que ce soit par la simulation ou par l'actualisation dans la structure même de la matière et toutes deux proposent un univers idéalisé au hacker ».Aujourd'hui, la nanotechnologie se limite essentiellement à la création de nouveaux matériaux, mais les pionniers du domaine, notamment Eric Drexler voir sa biographie, l'auteur des Engins de création, avaient en tête une vision autrement plus radicale la fabrication moléculaire devait permettre de créer ou détruire n'importe quel type d'objet projet reste pour l'instant utopique, et on ne sait même pas s'il sera réalisable un jour. Mais, tout comme l'uploading du cerveau peut être considéré comme un archétype nous permettant de penser l'identité numérique, les rêveries de la nanotechnologie moléculaire apparaissent comme l'horizon lointain des recherches d'aujourd' 3DAinsi, il existe déjà une méthode pour passer du virtuel au réel. Ce sont les imprimantes 3D qui se montrent capables de créer divers objets, à partir d'un modèle réalisé grâce à un logiciel 3D. L'opération se fait en superposant les unes sur les autres des couches du matériel de construction, en général un plastique mais certains ont utilisé du fromage ou du chocolat !.Ces imprimantes jusqu'ici très onéreuses, pourraient bien vite arriver entre les mains du grand public. À l'université de Cornell, une équipe a mis au point le FabATHome, avec les spécifications en open source d'une imprimante 3D à bricoler soi-même mais on peut s'aider en achetant des kits pour environ 3D est en train de révolutionner la façon dont nous concevons, développons et construisons les choses. Le futur de l’industrie sera donc certainement imprimé en 3D. Voici en vidéo un aperçu des plus folles impressions déjà accomplies. © National Geographic, Vice Motherboard, Oak Ridge National Laboratory, Solar Sinter, OpenElectronicsOrg, The VergeLes imprimantes 3D apparaissent comme la première esquisse de l'usine moléculaire de Drexler. Mais les artefacts ainsi élaborés ont beau trouver leur origine dans le numérique, ils restent des objets bien solides, classiques. Serait-il possible d'aller encore plus loin, d'imaginer une réalité virtuelle existant dans notre monde, mais possédant la même volatilité que derrière un écran ? À l'université Carnegie Mellon, on travaille, en collaboration avec Intel, sur le concept de réalité synthétique, nommée également matière programmable ».Au centre de ce projet, de petits éléments de la taille d'un grain de sable, les catomes, munis de capteurs, de capacités de calcul et d'aimants capables d'attirer d'autres catomes. Les catomes n'existent pas encore ; plus exactement, ils n'existent pas à la taille prévue 1 mm, mais il existe déjà des prototypes beaucoup plus gros voir ces vidéos.Avec plusieurs millions de ces catomes, il deviendrait possible de créer des répliques d'objets, voire de personnes, qui se matérialiseraient en quelques secondes. Une véritable pâte à modeler électronique, d'où l'autre nom de cette réalité synthétique la claytronique » de clay, argile » en anglais. Par exemple, lors d'une discussion avec un partenaire situé à distance, on pourrait créer un avatar solide avec lequel converser, directement chez soi, comme le montre cette vidéo promotionnelle du Seth Goldstein, un des chercheurs impliqués dans ce projet, vous ne pourrez plus savoir, en vous asseyant près de moi, si je suis vraiment près de vous où si je suis ailleurs, tandis que je suis recréé en claytronique. Les particules seront suffisamment petites pour générer des cheveux et suffisamment robustes pour se déplacer dynamiquement en 3D ».Cela ressemble à de la science-fiction, mais pourtant, la claytronique, comme on l'appelle, devrait être plus facile à réaliser que la fabrication moléculaire nanotechnologique, car se situant malgré tout bien au-dessus du niveau nanométrique. À terme, on peut imaginer la création de holodecks, pour la plus grande joie des fans de Star Trek. Dans cette série TV connue pour inspirer les geeks de tout âge et toute nationalité, le holodeck est une espèce de salle de jeu capable de matérialiser n'importe quel environnement, apparemment sans nécessiter aucune interface les techniques de l'impression 3D, de la claytronique, voire de la nanotechnologie se répandent, ce sera la fin de la réalité virtuelle au sens propre du terme. Et les mondes virtuels, doubles de notre univers de l'autre côté de l'écran, auront de moins en moins de raisons de se maintenir de façon autonome. Souhaitons que la puissance de l'imaginaire que véhicule la réalité virtuelle ne disparaîtra pas tout entière avec elle. Et parions que ces nouvelles technologies sauront créer un imaginaire tout aussi riche et fécond et pas seulement être des technologies au service de notre réalité.
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