La solution à ce puzzle est constituéè de 5 lettres et commence par la lettre E Les solutions ✅ pour CONCLUS UN ACCORD de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "CONCLUS UN ACCORD" 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires
OTTAWA— Alors que le Canada et d’autres pays occidentaux intensifient leurs efforts pour renforcer leurs liens politiques et économiques en Asie, des groupes du milieu des affaires demandent au gouvernement fédéral de conclure enfin unLa loi travail a donné plus d’importance aux accords d’entreprise leur permettant de déroger aux dispositions conventionnelles, même défavorablement, dans davantage de domaines. En parallèle, cette loi prévoit de modifier les règles de négociation des accords d’entreprise en rendant leur conclusion plus facile mais aussi en imposant des accords majoritaires pour plus de négociation dans une entreprise pourvue de délégué syndical art. 21 Avant la loi travail Un accord d’entreprise devait, pour être valable, être signé par une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli au moins 30 % des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections des titulaires au CE ou à la DUP ou, à défaut, des DP, quel que soit le nombre de votants. Il devait aussi ne pas faire l’objet d’une opposition, dans les 8 jours qui suivent la notification de l’accord, d’une ou de plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli la majorité des suffrages exprimés à ces mêmes élections. Depuis la loi travail Il va falloir recueillir plus de 50 % des suffrages et non plus 30 pour tous les accords. Les suffrages pris en compte ne seront plus tous les suffrages exprimés mais seulement ceux qui le sont en faveur des syndicats représentatifs. Par ailleurs, la règle de l’opposition est supprimée. Pour les accords qui n’auront pas atteint les 50 % mais qui dépassent 30 % des suffrages exprimés en faveur des syndicats représentatifs au 1er tour des élections, une possibilité de validation est prévue. Un ou plusieurs syndicats ayant recueilli plus de 30 % des suffrages pourront demander, dans un délai d’un mois à compter de la signature de l’accord, une consultation des salariés visant à valider l’accord. Si, dans les 8 jours qui suivent cette demande, les éventuelles signatures d’autres organisations syndicales représentatives ne permettent pas d’atteindre plus de 50 % des suffrages, la consultation des salariés est organisée dans un délai de 2 mois. Cette consultation est organisée selon des modalités prévues par un protocole spécifique conclu entre l’employeur et les organisations signataires, et dans le respect des principes généraux du droit électoral tels que la sincérité et le secret du scrutin. Le vote électronique est possible. Y participent les salariés des établissements couverts par l’accord et électeurs. L’accord est valide s’il est approuvé par les salariés à la majorité des suffrages exprimés, sinon il est réputé non écrit. Un décret doit venir définir les modalités de la consultation des salariés. Ces nouvelles règles entrent en vigueur en plusieurs étapes de façon à laisser le temps aux entreprises de s’approprier les nouvelles règles ou de finir les négociations en cours elles sont applicables depuis le 10 août dernier aux accords d’entreprise conclus en vue de la préservation ou du développement de l’emploi ; elles s’appliqueront à partir du 1er janvier 2017 aux accords collectifs qui portent sur la durée du travail, les repos et les congés ; et ce n’est qu’au 1er septembre 2019 que les autres accords collectifs seront concernés sauf les accords de maintien dans l’emploi. La négociation dans une entreprise sans délégué syndical et 18 1er cas l’entreprise négocie avec un représentant du personnel Avant la loi travail Les représentants élus du personnel CE, DUP, DP peuvent négocier n’importe quel accord à condition d’être expressément mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives, et que l’accord signé soit approuvé par la majorité des salariés. Faute d’élu mandaté, les membres titulaires du CE ou de la DUP, ou à défaut les DP titulaires, ne peuvent conclure qu’un accord collectif relatif à des mesures dont la mise en œuvre est subordonnée par la loi à un accord collectif à l’exception d’un accord relatif aux grands licenciements économiques. Il fallait également que les élus signataires représentent la majorité des suffrages exprimés lors des dernières élections et que l’accord soit approuvé par une commission paritaire de branche. Depuis la loi travail La loi travail simplifie la négociation avec les élus non mandatés puisque les accords conclus n’ont plus à être approuvés par une commission paritaire de branche. Ils doivent uniquement lui être transmis pour information, cette formalité n’étant même pas une condition au dépôt et à l’entrée en vigueur des accords. Cette règle s’applique à tous les accords conclus à partir du 10 août 2016. 2e cas l’entreprise négocie avec un salarié mandaté Avant la loi travail Lorsqu’aucun élu n’a manifesté son souhait de négocier, les accords d’entreprise peuvent être négociés et conclus par un ou plusieurs salariés expressément mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives dans la branche ou, à défaut, au niveau national et interprofessionnel. Cette possibilité joue dans les entreprises de moins de 11 salariés ; dans celles dans lesquelles un PV de carence a établi l’absence d’élu ; ou lorsqu’aucun élu n’a manifesté son souhait de négocier. Ces accords doivent avoir été approuvés par les salariés à la majorité. De tels accords ne pouvaient porter que sur certains thèmes. Depuis la loi travail Les salariés mandatés peuvent négocier sur tous les thèmes relevant du Code du travail. L’adoption d’accords types dans les PME art. 63 Les accords de branche étendus peuvent désormais comporter des règles spécifiques aux entreprises de moins de 50 salariés. Ces règles spécifiques peuvent porter sur n’importe quelle des négociations prévues au Code du travail. Cela peut prendre la forme d’un accord type indiquant les différents choix laissés à l’ ce cas, l’employeur peut l’appliquer par le biais d’un document unilatéral indiquant les choix qu’il a retenus ce qui lui permet d’adapter l’accord notamment en fonction de la taille et de l’activité de l’entreprise. Il doit au préalable en informer les délégués du personnel ainsi que les salariés par tous moyens. Mais il peut aussi s’agir de stipulations spécifiques aux PME qui s’appliquent directement à ces entreprises. Ce dispositif d’accord-type vise à permettre aux PME, bien souvent pénalisées par l’absence de délégué syndical, d’accéder plus facilement à la négociation collective. Anne-Lise Castell Loi n° 2016–1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, art. 18, 21, 33 et 63, Jo du 9
SitelGroup® conclut un accord fixant les principaux termes d’une potentielle fusion avec Majorel afin de créer un nouveau leader mondial de l’expérience client (CX) Cette fusion accélèrerait les stratégies de croissance des deux organisations, amenant la nouvelle entité combinée à compter parmi les principaux acteurs d'une industrie de 300 milliards deEn tutelle Le tuteur agit seul pour les actes conservatoires et d'administration. Pour les actes de disposition, il doit obtenir l’autorisation du juge des tutelles ou du conseil de famille s'il existe. Pour cela, il présente une requête au juge en fournissant les pièces justifiant sa demande. Néanmoins depuis la loi du 23 mars 2019, certains actes de disposition ne requièrent plus l'autorisation du juge des tutelles sauf à pouvoir les justifier en cas de demande de sa part - placements d'épargne sur des supports de type "livrets" pour les autres placements, par exemple, sur un compte d'assurance-vie, une requête autorisant l'opération demeure nécessaire - ouverture d'un compte bancaire dans une banque où la personne protégée avait déjà un ou des comptes avant sa mise sous protection juridique - clôture d'un compte bancaire si celui-ci a été ouvert dans une banque différente de celles utilisée par le majeur protégé avant sa mise sous protection auquel cas, l'ouverture de ce compte à clôturer avait du être autorisée par le juge, comme précisé ci-dessus - acceptation pure et simple d'une succession sous réserve d'obtenir une attestation notariée attestant du caractère bénéficiaire de cette succession. Ce pouvoir important du tuteur ne l'empêche pas de devoir associer la personne aux actes à réaliser, à chaque fois que cela est possible. Le tuteur apporte des informations et des explications adaptées à la compréhension de la personne sous tutelle. Pour les situations de litiges, vous pouvez consulter le dernier paragraphe de notre page consacrée à la mesure de tutelle. La question des actes réalisés de façon irrégulière en tutelle est abordée dans le paragraphe suivant de cette même page. En curatelle Pour les actes conservatoires et les actes d'administration, la personne sous curatelle est autorisée à les passer seule. Le curateur à un rôle de conseil et de vérification des actes passés ou à réaliser, afin de vérifier qu'ils sont conformes aux intérêts de la personne. Si ce n'est pas le cas, le curateur peut demander leur régularisation ou leur annulation. Par exemple - si la personne complète elle-même une déclaration trimestrielle de ressources et l'envoie à l'organisme de prestations avec une erreur, le curateur peut adresser une déclaration rectificative afin de régulariser la situation - si la personne prend l'initiative de souscrire seule un nouveau contrat d'assurance pour un bien déjà assuré et à des conditions moins avantageuses, le curateur peut demander l'annulation du contrat. Pour les actes de disposition ceux qui concerne notamment l'épargne de la personne et son patrimoine mobilier, l'accord des deux parties est nécessaire et se matérialise par leurs co-signatures. Par exemple, pour un retrait de fonds sur un compte d'épargne, le curateur ne peut pas demander à la banque de réaliser l'opération s'il n'a pas obtenu l'accord préalable de la personne sous curatelle ; et à l'inverse, le majeur protégé ne peut effectuer seul ce retrait s'il n'a pas eu l'autorisation de son curateur. L'accord du juge des tutelles est cependant requis pour trois types d'actes de disposition en curatelle - ouverture d'un compte bancaire dans une banque où la personne protégée n'avait pas de compte avant sa mise sous protection juridique - clôture d'un compte bancaire si celui-ci était ouvert dans une banque habituelle du majeur protégé avant sa mise sous protection juridique - disposition à rendre sur le logement de la personne sous curatelle vente de la résidence principale et résiliation ou conclusion d'un bail locatif cf. notre page sur la protection du logement et des objets personnels. A noter - ces différents principes sont les mêmes en curatelle simple et en curatelle renforcée - le mandat de gestion des ressources octroyé en curatelle renforcée au curateur n'autorise pas celui-ci à déroger à ces règles pour les actes conservatoires et d'administration sous prétexte de mieux sécuriser les intérêts budgétaires de la personne protégée et réaliser ce type d'acte en se substituant à elle. Un majeur protégé sous curatelle renforcée peut donc réaliser seul des actes d'administration le curateur ne peut les contester que s'ils ne sont pas conformes aux intérêts de la personne protégée. - le curateur doit favoriser l'autonomie de la personne protégée dans la mesure du possible article 415 du Code Civil. Il ne doit donc pas "faire à sa place" par exemple, recevoir ses courriers administratifs, remplir pour elle un formulaire et le signer seul, contracter à son unique initiative une mutuelle, etc.... S'il le fait, c'est avec une autorisation préalable de la personne protégée. - le curateur conseille et contrôle pour les actes conservatoires et d'administration, il assiste pour les actes de disposition - pour les actes qui nécessitent l'accord du juge des tutelles ouverture ou clôture de comptes bancaires, résiliation ou conclusion d'un bail, vente de la résidence principale, l'accord écrit de la personne sous curatelle doit être joint à la requête qui est adressée au juge. Pour les situations de litiges, vous pouvez consulter le dernier paragraphe de notre page consacrée à la mesure de curatelle. La question des actes réalisés de façon irrégulière en curatelle est abordée dans le paragraphe suivant de cette même page. En sauvegarde de justice ordonnée par le juge des tutelles La personne conserve sa pleine capacité juridique. Elle peut donc continuer à passer seule des actes conservatoires, d'administration ou de disposition si son état de santé le lui permet. Cependant, ces actes peuvent être ré-appréciés ou annulés s'ils ne sont pas conformes à ses intérêts. Dans l'hypothèse où un mandataire spécial est désigné, l'ordonnance indique, de façon précise, les actes que le mandataire peut réaliser seul ou avec la personne. Par exemple, il peut s'agir d'actes d'administration tels que la gestion des ressources et le paiement des charges ou d'actes de disposition comme la vente d'un bien ou le règlement d'une succession. Le mandataire doit rendre compte de sa mission à la personne protégée et au juge des tutelles. Pour les situations de litiges, vous pouvez consulter le dernier paragraphe de notre page consacrée à la mesure de sauvegarde de justice. La question des actes réalisés de façon irrégulière en sauvegarde de justice est abordée dans le paragraphe suivant de cette même page.
CONCLUREUN*ACCORD*AVEC*D*AUTRES*PERSONNES - - 20 solutions de 2 à 8 lettres pour les mots croisés Connexion; S'inscrire; Solutions de mots croisés et mots fléchés pour CONCLURE UN ACCORD AVEC D'AUTRES PERSONNES - 20 solutions de 2 à 8 lettres. Le caractère joker est * mais vous pouvez utiliser la "barre d'espace" Annuler Accord d'entreprise définition Qu’est-ce qu’un accord d'entreprise ? C’est le résultat d’une négociation entre d’une part, les délégués syndicaux, des élus ou des salariés, mandatés ou non et d’autre part, l'employeur. En principe, l’accord d’entreprise vise à adapter les règles générales prévues par le Code du travail aux besoins spécifiques d'une entreprise. Depuis la loi El Khomri, plus connue sous le nom de loi Travail, l’accord d'entreprise peut, dans certains domaines, se substituer à un accord de branche y compris si l'accord d'entreprise est moins favorable que l'accord de branche. Cette mesure a donc entraîné ce que l’on appelle une inversion de la hiérarchie des normes. Récemment, les ordonnances Macron ont d’ailleurs confirmé cette inversion de la hiérarchie des normes en donnant à l’accord d’entreprise une place de plus en plus importante dans l’organisation des relations sociales au sein de l’entreprise. Ainsi, par exemple, depuis les ordonnances Macron, les règles relatives aux jours de congé payés, à la RTT, aux primes d’ancienneté, aux primes de 13ème mois et même, aux jours de congés maternité supplémentaires peuvent être librement fixées par accord d’entreprise même si celles-ci sont déjà prévues par la convention collective ou par un accord de branche. Accords d'entreprise L’accord d’entreprise est un accord collectif négocié au niveau de l’entreprise afin d’adapter les règles issues du Code du travail à la réalité de l’entreprise. Cet accord résulte d’un dialogue social entre d’une part les délégués syndicaux de l’entreprise ou à défaut des élus ou des salariés mandatés et d’autre part l’employeur. Découvrir tous les contenus liés L’articulation accord d’entreprise/accord de branche Depuis le 1er janvier 2018, il est possible de distinguer 3 blocs permettant d’organiser l’articulation entre un accord d’entreprise et un accord de branche Bloc 1 L’accord de branche prime Dans 13 domaines différents, l’accord de branche prime sur l’accord d’entreprise conclu avant ou après son entrée en vigueur. Il s’agit notamment des domaines suivants les salaires minimaux, les classifications, la période d’essai, la durée minimale du travail à temps partiel, les majorations des heures supplémentaires, la durée et le nombre de renouvellements des CDD et les contrats de mission. Si toutefois dans ces domaines l’accord d’entreprise assure aux salariés des garanties au moins équivalentes », il peut alors s’appliquer. Bloc 2 L’accord de branche prime de manière optionnelle Dans quatre autres domaines, l’accord de branche peut verrouiller les accords d’entreprise conclus postérieurement. Ces accords ne peuvent comporter de dispositions différentes à l’accord de branche que s’ils assurent aux salariés des garanties au moins équivalentes. Les domaines concernés sont les domaines suivants la prévention des risques professionnels, l’emploi des personnes handicapées, la condition d’effectif pour la désignation d’un délégué syndical, le nombre de délégués syndicaux et la valorisation des parcours syndicaux, les primes de travaux dangereux ou insalubres. Bloc 3 L’accord d’entreprise prime Dans tous les autres domaines, l’accord d’entreprise prime sur les dispositions de l’accord de branche conclu avant ou après son entrée en vigueur, même si ces dernières sont plus favorables. Dès lors, l’accord de branche s’applique à défaut d’accord d’entreprise. Notons une disposition spécifique concernant l’articulation accord d’entreprise/contrat de travail ». En effet, les accords de réduction du temps de travail, de mobilité interne, de préservation et de développement de l’emploi, ainsi que de maintien de l’emploi sont désormais regroupés dans un seul dispositif intitulé l’accord visant à répondre aux nécessités liées au fonctionnement de l’entreprise ou à préserver ou développer l’emploi ». Cet accord permet d’aménager la rémunération sous respect du Smic et des minima conventionnels, la durée du travail et ses modalités d’organisation et de répartition, ou d’imposer aux salariés une mobilité professionnelle ou géographique. Cet accord vient alors remplacer les clauses contraires du contrat de travail. Si le salarié refuse, il peut être licencié. Mais ce licenciement n’a pas un motif économique. Il repose sur un motif spécifique constitutif d’une cause réelle et sérieuse. Le salarié bénéficie alors des mêmes droits qu’en cas de licenciement pour motif personnel mais aussi d’un abondement de son compte personnel de formation. Les négociateurs de l'accord d’entreprise Si en principe, ce sont les délégués syndicaux qui négocient les accords d’entreprises, les ordonnances Macron ont élargi et renforcé les modalités de négociation dans les entreprises dépourvues de délégué syndical. Ainsi, il est désormais établi qu’un accord d’entreprise peut être signé par un délégué syndical, par un représentant élu du personnel ou encore, par un salarié mandaté. Dans les entreprises avec délégué syndical Les délégués syndicaux, dès lors qu’ils sont présents, disposent du monopole de la négociation des accords d’entreprise.>br/> Pour être valide, l'accord doit être signé d’une part par l'employeur ou son représentant, et d’autre part, par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés en faveur d'organisations représentatives au premier tour des dernières élections des titulaires au comité social et économique du comité d'entreprise ou à défaut des délégués du personnel si le CSE n'a pas été constitué. Si cette condition n'est pas remplie et si l'accord a été signé à la fois par l'employeur et par des organisations syndicales représentatives ayant recueilli plus de 30 % des suffrages exprimés en faveur d'organisations représentatives au premier tour des élections professionnelles, ces dernières disposent d'un délai d'un mois à compter de la signature de l'accord pour indiquer qu'elles souhaitent une consultation des salariés pour valider l'accord. A l’issue de ce délai, l'employeur peut demander l'organisation de cette consultation, en l'absence d'opposition de l'ensemble de ces organisations. Si, à l'issue d'un délai de huit jours à compter de cette demande ou de l'initiative de l'employeur, les éventuelles signatures d'autres organisations syndicales représentatives n'ont pas permis d'atteindre le taux de 50 %, cette consultation est organisée dans un délai de deux mois. L'accord est valide s'il est approuvé par les salariés à la majorité des suffrages exprimés. A défaut d'approbation, l'accord est alors réputé non écrit. Les thèmes abordés dans un accord d’entreprise Dans les entreprises de moins de 11 salariés. Dans les entreprises sans délégué syndical et dont l’effectif habituel est inférieur à 11 salariés, l’employeur peut proposer un projet d’accord. Ce projet d’accord porte sur l’ensemble des thèmes ouverts à la négociation collective d’entreprise par le Code du travail la durée et l’aménagement du temps de travail, l’égalité professionnelle, les salaires, etc. L’employeur rédige donc l’accord d’entreprise et le soumet ensuite à la ratification du personnel. Cette possibilité de négociation peut aussi s’appliquer aux entreprises dont l’effectif habituel est compris entre 11 et 20 salariés, en l’absence de membre élu de la délégation du personnel du CSE. Notons que l’employeur ne peut se prévaloir de cette faculté que s’il dispose d’un procès-verbal de carence à la suite de l’élection des membres élus du CSE. Dans les deux cas entreprises de moins de 11 salariés et entreprise de 11 à 20 salariés, le projet d’accord doit, pour être valide, être approuvé à la majorité des deux tiers du personnel. La consultation du personnel doit être organisée au terme d’un délai de 15 jours suivants la communication du projet d’accord à chaque salarié. Dans les entreprises de 11 à 49 salariés Dans les entreprises dépourvues de délégué syndical et dont l’effectif habituel est compris entre 11 et 49 salariés, un accord d’entreprise peut être conclu selon une des deux modalités suivantes Avec un ou des élus titulaires du CSE, mandatés ou non par une organisation syndicale représentative, représentant la majorité des suffrages exprimés en faveur des membres du CSE aux dernières élections professionnelles ; Avec un ou des salariés, non élus, mandatés par une organisation syndicale représentative l’accord doit alors être approuvé par les salariés à la majorité des suffrages exprimés. Dans les entreprises d’au moins 50 salariés Dans les entreprises dépourvues de délégué syndical et dont l’effectif habituel est d’au moins 50 salariés, un accord d’entreprise peut être conclu avec un ou des élus titulaires du CSE mandatés par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives. L’accord doit être approuvé par les salariés à la majorité des suffrages exprimés. Si les élus du CSE n’ont pas souhaité être mandatés par une organisation syndicale, un accord d’entreprise peut être conclu avec les élus titulaires du CSE non mandatés, représentant la majorité des suffrages exprimés en faveur des membres du CSE aux dernières élections professionnelles. Il n’est pas nécessaire de valider l’accord par référendum. Notons que cet accord ne peut porter que sur les mesures dont la mise en œuvre nécessite un accord collectif par exemple la mise en place d’un accord sur la durée et l’aménagement du temps de travail. Si aucun élu n’a souhaité négocier, un accord d’entreprise peut être négocié avec un salarié mandaté par une organisation syndicale représentative. Pour être validé, l’accord d’entreprise doit être approuvé par les salariés à la majorité des suffrages exprimés. Les modalités de dépôt et de publicité de l'accord d'entreprise D’une manière générale, l'employeur peut organiser des négociations sur tous les thèmes qu'il souhaite et ce, quelle que soit la période de l'année. Ainsi, un accord d’entreprise peut traiter de congés supplémentaires, d’une prime particulière, d’un rythme de travail adapté à l’entreprise, etc. Un accord d’entreprise peut même désormais déterminer l’organisation, l’architecture et le contenu de la base de données économiques et sociales BDES. Rappelons que dans les entreprises de plus de 50 salariés, la mise en place d’un BDES est obligatoire. Jusqu’à récemment, les modalités de mise en œuvre de cette BDES étaient uniquement déterminées par le Code du travail et s’imposaient à l’employeur. En dehors de ces négociations facultatives, il existe une négociation annuelle obligatoire sur les thèmes suivants les salaires effectifs, les complémentaires et les mutuelles ; l’organisation et le temps de travail ; la relation entre vie personnelle et vie professionnelle ; l’égalité professionnelle ; les primes d’intéressement, la participation des salariés aux bénéfices de l’entreprise ; les compétences des salariés ; le maintien de personnes handicapées et des seniors au travail, l’insertion professionnelle de manière générale ; la prise en compte de la pénibilité du travail De même, une négociation annuelle obligatoire est organisée sur le régime de prévoyance maladie si les salariés n'en bénéficient pas. Il doit aussi organiser une discussion annuelle sur l’épargne salariale. De plus, dans les entreprises de plus de 300 salariés, les thèmes suivants sont obligatoirement négociés dans un accord d’entreprise les conditions d’information et de consultation du CSE et son influence sur l’emploi et les salaires ; la gestion des compétences des salariés et leur mobilité géographique et professionnelle dans l’entreprise ; les conditions d’information et de consultation lorsque l’entreprise souhaite licencier au moins 10 salariés sur une période inférieure à 30 jours. A noter. L’employeur a l’obligation d’appliquer les dispositions mentionnées dans l’accord d’entreprise. Il existe d’ailleurs des sanctions en cas de non-respect de l’accord d’entreprise par exemple, le versement de dommages et intérêts. La dénonciation de l'accord d'entreprise Bien entendu, seul l’accord d’entreprise à durée indéterminée peut être dénoncé. Si un accord d’entreprise est à durée déterminée, il ne peut pas être dénoncé. Pour qu’il cesse de produire ses effets, il faut attendre l’arrivée du terme. Un accord d’entreprise peut être dénoncé à condition que la procédure suivante soit respectée Information des signataires de l'accord par lettre recommandée avec accusé de réception ; Rédaction d’une déclaration de dénonciation de l'accord il faut alors se servir du formulaire Cerfa n°13092*03. Il faut déposer deux exemplaires un exemplaire papier et un exemplaire électronique aux services du ministre du travail et au greffe du conseil de prud’hommes. L’accord doit également être déposé à la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi DIRECCTE. Dès lors que l'accord est dénoncé, une nouvelle négociation est alors ouverte dans un délai de trois mois afin de négocier un accord de substitution. L’engagement d’une négociation est obligatoire. L’employeur doit ainsi convoquer toutes les organisations syndicales représentatives de son entreprise pour participer à cette négociation. Si aucun accord de substitution n'est trouvé, les dispositions de l'ancien accord d’entreprise restent valables pendant une période de survie égale à un an. Depuis la loi Travail, si aucun nouvel accord n’a été trouvé, l’employeur n’a que l’obligation de maintenir la rémunération annuelle des salariés. La rémunération à prendre en compte est celle des 12 mois précédant la date à laquelle l’accord collectif a été dénoncé. La garantie de rémunération peut être assurée par le versement d’une indemnité différentielle égale à la différence entre la rémunération qui était dû au salarié selon l’accord dénoncé et la rémunération du salarié après la dénonciation. . 209 215 70 345 89 255 391 485